Mikhail
Versailles, France
Lénine !
demain, des royaumes je nettoiela carte. Cerveau d’une classe, cause d’une classe,force d’une classe,gloire d’une classe –le parti.Le parti et Lénine – frères jumeaux – lequel le plusprécieux,pour la mère-histoire ?Nous disons Lénine,nous sous-entendonsparti.Nous disons parti,nous sous-entendons –Lénine.Encore des montagnesde chefs couronnés, etde bourgeois,comme corbeaux en hiver, maisdéjà, l’incendie,la lave ouvrière,par le cratèredu parti, surgit des profondeursde la terre.Maïakovski
demain, des royaumes je nettoiela carte. Cerveau d’une classe, cause d’une classe,force d’une classe,gloire d’une classe –le parti.Le parti et Lénine – frères jumeaux – lequel le plusprécieux,pour la mère-histoire ?Nous disons Lénine,nous sous-entendonsparti.Nous disons parti,nous sous-entendons –Lénine.Encore des montagnesde chefs couronnés, etde bourgeois,comme corbeaux en hiver, maisdéjà, l’incendie,la lave ouvrière,par le cratèredu parti, surgit des profondeursde la terre.
La dictature du prolétariat !
Nous apprendronsà chaque cuisinièreà gouverner l’EtatMaïakovski
Nous apprendronsà chaque cuisinièreà gouverner l’Etat
La guerre, instrument des impérialistes
Alors on pense –que les soldatsvont fumer la pipeet bavarderà propos des campagnes passées,pourtant,cet abattoir universel,à quelle Poltava,à quelle Plevnale comparer ?L’impérialisme,dans sa nudité,le ventre à l’air,avec ses fausses dents,dans une mer de sangjusqu’aux genoux –engloutit les nations,à la pointe de la baïonnettes.Autour de lui,ses larbins –les patriotes. –les Vovas, prêt à tout – ils s’en lavent leurs mainsde traîtres et ils écrivent :-travailleurs,au combat,jusqu’àla dernière gouttede ton sang ! –La terre –Une montagnede ferrailles tordues,Et l’homme,au-dessus,guenilles et désolation.Au milieu de cette maison de fous,seul lucide,Zimmerwald.De là,Lénine,avec une poignée de camarades,met en place,au-dessus du monde,des penséesplus éclatantesque tout incendie,d’une voixplus forteque toute canonnade.Maïakovski
Alors on pense –que les soldatsvont fumer la pipeet bavarderà propos des campagnes passées,pourtant,cet abattoir universel,à quelle Poltava,à quelle Plevnale comparer ?L’impérialisme,dans sa nudité,le ventre à l’air,avec ses fausses dents,dans une mer de sangjusqu’aux genoux –engloutit les nations,à la pointe de la baïonnettes.Autour de lui,ses larbins –les patriotes. –les Vovas, prêt à tout – ils s’en lavent leurs mainsde traîtres et ils écrivent :-travailleurs,au combat,jusqu’àla dernière gouttede ton sang ! –La terre –Une montagnede ferrailles tordues,Et l’homme,au-dessus,guenilles et désolation.Au milieu de cette maison de fous,seul lucide,Zimmerwald.De là,Lénine,avec une poignée de camarades,met en place,au-dessus du monde,des penséesplus éclatantesque tout incendie,d’une voixplus forteque toute canonnade.
Recueillement sur le mausolée :
Le ventdéversait l’insomniesur toute la Terrequi, renversée,n’avait plus du tout à penserque ce cercueil,dans une petite chambreglacée de Moscou,était celui du père et du filsdes révolutions.C’est la fin,la fin,la fin.Maïakovski
Le ventdéversait l’insomniesur toute la Terrequi, renversée,n’avait plus du tout à penserque ce cercueil,dans une petite chambreglacée de Moscou,était celui du père et du filsdes révolutions.C’est la fin,la fin,la fin.